Le remplacement des chaudières à l’aune des directives européennes
La question des chaudières a déjà été abordée par deux fois dans « Le Cri » (voir les éditions de mars 2015, p. 26 et octobre 2015, p. 28).
Nous y avions notamment attiré l'attention sur le fait que, par rapport à cette nouvelle réglementation, subsistait une exception importante, pour les copropriétés surtout : celle des chaudières de type SHUNT (c-à-d. chaudière individuelle raccordée à un conduit d'évacuation collectif). Pour autant que cette chaudière individuelle atmosphérique (de type B1) ne se trouve ni dans une chambre ni dans les sanitaires, elle pourra, si elle tombe en panne, être remplacée par une nouvelle chaudière atmosphérique. Cela jusqu’au 26/9/2018.
Si entre-temps ou après le 26/9/2018, une autre chaudière atmosphérique individuelle dans le même immeuble tombe en panne et que le copropriétaire installe une chaudière à condensation (à cette date-là, s'il change la chaudière, il n'aura plus le choix) après que l’Assemblée générale a voté pour l’adaptation de la cheminée collective, j’écrivais que tous les copropriétaires devaient passer à une chaudière à condensation vu l’adaptation de la cheminée.
Or, ce n’est plus le cas, semble-t-il.
Des experts en la matière affirment avoir mis sur pied une solution qui permettrait la cohabitation de chaudières différentes (donc le remplacement progressif des chaudières) sur des conduits collectifs tels que cheminées-shunt.
Cette solution vous intéresse ?
Vous pouvez envoyer un mail à info@deplasse.com ou téléphoner au 02/736.63.23.
Plus d’informations techniques ?
Consultez le site de l’Agence Wallonne de l’Air et du Climat et le document sur cette problématique particulière.